J'avais déjà été appelée par la superbe couverture, aux reflets métallisés (de cuivre, donc



Voici quelques chroniques (cliquer ici), notamment publiées dans des magazines.Paris, 1872. On retrouve dans une ruelle sombre le cadavre atrocement mutilé d'une prostituée, premier d'une longue série de meurtres aux résonances ésotériques. Enquêteur atypique, à l'âme mutilée par son passé et au corps d'obèse, l'inspecteur Ragon n'a pour seule arme contre ces crimes que sa sagacité et sa gargantuesque culture littéraire.
À la croisée des feuilletons du XIXe et des séries télévisées modernes, Feuillets de cuivre nous entraîne dans des Mystères de Paris steampunk où le mal le dispute au pervers, avec parfois l'éclaircie d'un esprit bienveillant... vite terni. Si une bibliothèque est une âme de cuir et de papier, Feuillets de cuivre est sans aucun doute une œuvre d'encre et de sang.
Et la chronique de Strega (cliquer ici), dans Les Carnets de lecture d'une livropathe, qui m'a donnée envie d'acheter le roman.
De mon côté, j'ai terminé le roman la nuit dernière. Il est impressionnant. C'est un canevas d'hyperliens, tissé de façon à donner une unité indéniable, aux teintes de l'auteur. Ça m'a plu de chercher les références ; de voir s'animer, parfois de loin, les personnages de l'Histoire de France ; d'essayer de voir quel univers (féerie, magie, alchimie…) se cachait derrière tel ou tel crime ; et, évidemment, de résoudre ceux-ci en même tant que l'enquêteur.
Et puis, la plume de Fabien Clavel est efficace, il n'y a pas à dire!