par Mat le Rat » 12 Février 2011, 13:34
A peine Mat s'était il élancé sur le hashishin avec l'instinct de survie d'un Lemming lobotomisé qu'il s'était mangé un high kick rotatif en plein sternum ce qui l'envoya brutalement valser contre un des bureaux dont le rebord vint finir l'oeuvre de l'homme des sables en le faisant perdre sa respiration pendant quelques secondes, "de la perversité naturelle des objets soi disant apprivoisés" songea-t-il avec rancœur envers ledit bureau quand il vit, comme la syphilis sur la putain, fondre un couteau sur lui "Seigneur D.ieu je remets mon âme entre tes" VIOUF il se sentit attrapé par un bras et subir une translation vectorielle de AB= quelques bons mètres tandis que le couteau finissait sa course dans le bois du bureau scélérat "bien fait pour ta pomme, raclure" songea-t-il en tentant de reprendre son souffle.
Il vit que le bras qui avait agrippé le sien, lui sauvant la vie, était celui de Léonarsius
"merci, je vous... HUIIIII, KOFF KOFF, RHAAAA" bon, il allait s'épargner le ridicule d'essayer d'articuler deux mots et s'employa à retrouver son souffle
pendant ce temps la bataille faisait rage au milieu de couteau, des balles, des bâtons...
le jeune homme n'avait pas trop la vivacité d'esprit de bien voir qui faisait quoi, mais tout cela lui plaisait beaucoup
"La bataille est aduree endementres.
Franc e paien merveilus colps i rendent.
Fierent li un, li altre se defendent.
Tant hanste i ad e fraite e sanglente,
Tant gunfanun rumpu e tant enseigne!"
scandait il intérieurement, sans aucunement se formaliser du fait qu'ils soient au bas mot 6 à s'acharner sur un pauvre hashishin certes nuisible mais relativement frêle
la chevelure d'Ivy flottait comme un étendard sanglant, le manteau de Kain comme la cape d'un preux, la canne de Léonarsius était Almace...
ses pupilles étaient dilatées comme sous l'effet du Laudanum ou de quelque opiacé
"Tu as de beaux cheveux, c'est dommage de porter une perruque." lui souffla la jeune fille au visage étoilé
hein? quoi? qui? niè? pensa-t-il avant de se rendre compte qu'il n'y avait plus trace de la bombe ni de son poseur, que Marius et sa jeune accompagnatrice disparaissaient dans les coursives et que dans le champ de ruines (fort esthétiques) qu'était devenu la salle de commandement, Léonarsius, Ivy, Kain et la Capitaine et Clothaire le fixaient avec un étonnement teinté de soupçon... il remarqua aussi que le fourbe bureau avait été fracassé en trois morceaux dans la mêlée
"haha, bien fait pour toi" lui lança-t-il, avant de se rendre compte que ça n'étaient pas les paroles les plus à propos qu'il aurait pu trouver
heureusement Clothaire eut la brillante idée de fournir un fil conducteur à ses pensées confuses:
"Joli tentative bien que suicidaire. Maintenant, je serais curieux de savoir pourquoi vous vous faisiez passé pour ce que vous n'êtes pas. Après tout, une attaque au musée, la même secte ici et vous, qui n'êtes pas qui vous dîtes. Donc,..."
"ah oui, euh... eh bien voilà", dit il en essuyant son maquillage de vieillard en frottant vigoureusement sa figure avec son mouchoir de poche...
"veuillez pardonner mon incompétence crasse, je ne sais pas trop ce qui m'a pris, je...
enfin merci beaucoup monsieur (dit il à Leonarsius) vous m'avez sauvé la vie et je vous serait éternellement débiteur.
Donc je m'appelle Mat, et non Jervis Tech, on me surnomme "le Rat" à cause de ma capacité à me faufiler partout, et, euh, quand j'ai lu, en Louisiane, que vous recherchiez un majordome, je me suis dit que 90% du majordome était de la têtologie, enfin vous voyez, le côté meuble, discret, presque invisible, et sans la tête de l'emploi, je n'aurais pas eu la moindre chance d'être choisi... et surtout c'était amusant pour une fois d'observer sans être objet d'attention...
bon, eh bien de toute façon c'est fini maintenant, mais ça tombe bien parce que depuis Brooklyn, où je m'étais rendu dans le seul but, frivole mais peut être compréhensible pour un garçon de mon âge, de m'amuser un peu, je n'ardais que de me défaire de ces oripeaux de vieillard.
Je comprendrais que vous soyiez en colère, capitaine, mais je vous en prie, ne considérez pas cela comme une volonté fourbe de vous duper sur ma qualité, mais comme le jeu d'un garçon qui s'ennuie (dit il à Lady Chapillon). J'espère que vous aurez la bonté de ne me point faire connaître le même sort que ce serpent des sables et que vous accepterez de me renouveler vôtre confiance en tant que majordome et intendant, si néanmoins vous jugiez que je ne sois pas trop indigne de ce poste." finit il en baissant la tête, attendant la sentence...
compte RP de Dagorwen (Mahaut)